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Entorses, chevilles, béquilles et jolies filles

28 avril 2011

A quatre mains...

Comme je vous l’ai dit, ce n’est pas un blog qu’Elodie et moi vous offrons. Mais plusieurs. Quinze exactement !

 

Parmi des milliers de photos, nous sélectionnons ensemble celles qui nous paraissent les plus jolies. En effet, nous voulons éviter les travers du vieux blog ou la quantité primaient sur la qualité.

 

 

http://charmebequilles.canalblog.com/  c’est la grâce de certaines attitudes,

 

http://attellecheville.canalblog.com/ tout est dans l’accessoire,

 

http://entorsechausset.canalblog.com/ c’est le mystère…

 

http://entorsefauteuil.canalblog.com/ c’est comme dans un fauteuil !

 

http://comedienne75.canalblog.com/ c’est pour celles qui en rêvent,

 

http://sexybequilles.canalblog.com/  c’est troublant,

 

http://entorse2010.canalblog.com/ c’est la réalité,

 

http://entorsedestar.canalblog.com/ montre que ça leur arrive aussi,

 

http://debote.canalblog.com/ c’est notre botte secrète,

 

http://bequilles.canalblog.com/ est contre l’uniformité,

 

http://bijoudentorse.canalblog.com/  c’est fashion,

 

http://bandagecheville.canalblog.com/  c’est pas démodé,

 

http://amourentorse.canalblog.com/ c’est mignon,

 

http://soirdefete.canalblog.com/ c’est l’élégance,

 

http://entorsees.canalblog.com/ c’est le premier jour.

 

Et si vous avez un nouveau thème à nous proposer, ne vous génez pas !

 

Et surtout, lâchez vos coms !

 

 

 

 

 

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28 avril 2011

Elodie

Bonjour à tous,

 

Ucans m’a demandé de vous écrire quelques mots.

 

Je m’appelle Elodie et je vais bientôt entrer dans la trentaine. Je n’aime pas parler de moi et de mon intimité. Aussi, je me contenterai de vous dire que je suis simplement une jeune femme active, plutôt bien dans ma peau, avec une vie simple et ordinaire.

 

J’ai découvert le blog d’Ucans en 2005. Je venais à nouveau de me fouler la cheville et j’avais envie d’échanger avec d’autres sur cet ennui récurrent qui me pourrissait la vie depuis mon enfance.

 

Certes une entorse est dérisoire comparée à toutes ces maladies horribles qui touchent tant de personnes. Mais croyez moi, c’est parfois lourd à porter. A l’école, au collège puis au lycée, j’ai été souvent moquée car j’étais souvent en béquilles. Certaines filles poussaient même la cruauté à feindre l’innatention et à me marcher sur le pied où à me faire tomber. Ecartée des activités sportives, j’étais en fait assez seule. Et puis, supporter plâtres ou bandages, être obligée de porter une chaussure parce que sinon c’était « inconvenant »,  monter et descendre les escaliers en béquilles, ou devoir me rendre au lycée toute seule parce qu’il n’y avait pas de transport en commun et que personne pouvait m’amener en voiture, etc. Sans compter les railleries !

 

Aussi, à chaque fois j’avais honte, je me trouvais moche et dévalorisée.

 

Tout ceci à pris fin avec le blog d’Ucans. Les filles y étaient souriantes, séduisantes, sexy même. Et c’est incroyable comme ça a changé ma vie.

 

C’est ainsi que nous sommes devenus amis, que nous nous sommes rencontrés, que j’ai fait mon premier blog. Et que maintenant nous faisons ça à deux, lui avec sa vision romantique et esthétique, et moi un peu plus pragmatique d’un côté.

 

Voilà. C’est tout ce que je peux dire. Mais il faut que je vous dise à quel point je suis heureuse d’avoir un Ami comme Ucans, gentil, respectueux, tendre et merveilleusement à l’écoute quand j’en ai besoin.

 

 

Juste un dernier mot. Je ne sais comment qualifier celui qui de temps en temps, m’envoie des messages assassins dans lequel il prétend que je ne suis ni Elodie, ni une fille. C’est vraiment un triste sire !

 

Je vous embrasse à tous.

 

Elodi

27 avril 2011

Elle et Moi

Comme je vous le disais dans mon post précédent, la renaissance de ce blog a pour origine une merveilleuse rencontre.

 

Elle fût d’abord une inconnue à la cheville fragile, arrivée là par hasard, au détour d’une de ses entorses. Elle avait aimé le ton général et les photos qui, me disait elle, lui redonnait le moral.

 

Elle devint une fidèle qui me laissait quelques messages amicaux mais parfois aussi plus critiques !

 

Puis notre relation devint plus intime. Nous échangions sur nos vies, nos joies, nos peines, nos difficultés, nos espérances. Bien loin du blog et des entorses.

 

Parce que depuis toute jeune sa cheville la faisait si souvent souffrir et qu’elle en avait conçu bien des complexes, et que mon blog l’avait persuadée qu’on pouvait rester féminine et désirable même en béquilles, elle souhaita créer son propre blog pour faire partager ses expériences et aider d’autres jeunes femmes dans sa situation.

 

Tout naturellement, je l’ai aidé pour l’illustrer.

 

Et près de trois années plus tard, la confiance établie, nous avons pu nous rencontrer.

 

Je ne fus pas déçu. Jolie, d’une personnalité agréable et d’une réelle profondeur, elle m’a aussitôt conquis.

 

Et même si notre relation doit tenir compte de nos engagements réciproques, nous avons su nouer une relation saine, mais toutefois pas exempte d’une certaine tendresse. A l’exemple du blog disparu.

 

J’ai réussi à convaincre Elodie de vous adresser quelques mots. Ce sera pour un prochain post.

 

Amitiés à tous

26 avril 2011

Renaissance

 

entorse@canalblog.com : vous en souvenez vous ?

 

Au cours de sa vie, de 2004 à 2008, et avant que certaines personnes peu recommandables et violentes ne cause sa disparition, ce blog a reçu des milliers de messages. Leurs auteurs n’étaient pas seulement des personnes partageant le même intérêt. Et dans la grande majorité de ceux qui étaient venus là par hasard, la plupart étaient des femmes toutes souffrant d’une entorse et cherchant renseignements médicaux ou partage d’expérience avec d’autres personnes blessées à la cheville.

 

L’objet de ce blog les intriguait. Néanmoins, leurs commentaires étaient très sympathiques et avaient tous la même connotation. Voir d’autres jeunes femmes joyeuses et séduisantes dans la même situation, les rassurait sur leur capacités à demeurer attractives malgré l’entorse. Nombre d’entre elles, maintenant guéries, continuent à correspondre avec moi et avec certaines je vis une belle amitié qui dépasse les conditions dans lesquelles cette relation s’est nouée.

 

Ce qui a été le plus plaisant pour moi a été leur compréhension de l’objet de ce blog et rares ont été celles qui m’ont posé la question : Pourquoi ?

 

Justement pourquoi ?

 

Dans ma démarche, il y a d’abord l’attrait du pied féminin mais totalement déconnecté d’un quelconque fétichisme ou de toute pornographie. D’ailleurs, si j’aime le pied féminin, cela ne veut en aucun cas dire que j’aime tous les pieds féminins.

 

La sensualité n’est pas absente, néanmoins elle est portée par une vision esthétique que je pourrais définir comme un plaisir sensuel épuré de ses aspects médicaux ou douloureux et l’expression intellectualisé et sophistiquée d’une de mes visions de la féminité.

 

J’exprime mon émotion devant la beauté du pied féminin telle que la grâce aérienne de l’arche dont la cambrure est comparable, à mon sens, à celle d’un pont jeté entre deux rives ;  ou encore la fragilité qui se dégage de sa finesse ou de sa petite taille. La tendresse et la douceur, caractéristiques de ma personnalité romantique trouvent ici leur illustration. Apaiser la douleur, soigner et soulager, soutenir et aider sont des notions ancrées en moi et qui viennent les compléter.

 

Pourquoi suis-je attirée par la cheville foulée féminine ?

 

Tout d’abord, foulée, la cheville féminine peut gagner en sensualité. Quant j’ai une relation intime avec une femme, je suis évidemment attiré par sa poitrine que j’aime voir se gonfler sous mes caresses. L’aspect que l’entorse donne à la cheville me fait exactement la même impression. Et si le pied est beau, ni son gonflement, ni son hématome ne parviennent à altérer cette beauté attirante.

 

L’impression de délicieuse fragilité ajoute également à mon émotion qui s’exacerbe dès lors que la jeune femme s’abstient de poser le pied par terre, comme pour le préserver. Et s’il est chaussé, il donne envie de lui donner la liberté et de le délivrer de la chaussure pour qu’il se sente encore mieux. Et évidemment, c’est déchaussé qu’il me transmet toute sa force émotionnelle.

 

J’ai eu la chance, à plusieurs reprises, de pouvoir porter assistance à une jeune femme qui venait de se blesser à la cheville.

 

C’est un moment absolument magique que celui où je délace la chaussure, où je la fait glisser doucement jusqu’à découvrir un jeune et joli pied. C’est un moment exaltant que de prendre la personne dans mes bras car elle ne peut plus marcher. C’est un moment tendre que celui où je rassure, où je calme, et où je sèche des larmes. Et chaque fois que je le peux, c’est avec patience et intense émotion que je soigne la petite cheville ou le petit pied ravissant.

 

Il n’y a vous le voyez, et à aucun moment, quelque chose de malsain.

 

J’aime que tout au long de l’entorse, le pied demeure déchaussé, même s’il n’est pas forcément nu. Et si je trouve bien une chose adorable, c’est quand seule une petite chaussette fine vient habiller le pied, exacerbant ses courbes sensuelles. Je trouve ravissant aussi que seul un bandage croisé vienne couvrir le pied, en laissant voir les petits orteils et le talon. Exceptionnel mais terriblement charmant est le pied qui demeure nu, totalement nu.

 

Ces émotions sensuelles se complètent aussi de charmants accessoires. L’attelle est plus précisément l’aircast immaculée, est pour moi, non une contention médicale, mais une sorte de bijou. Mais parfois, ce sont de véritables bijoux qui viennent sensualiser la jolie petites choses blessées, telles une bague d’orteil ou une chaîne de cheville.

 

Et pour parachever le tout, mon émotion sensuelle est à son comble quand le pied ne vient pas reposer sur le sol et flotte dans l’air.

 

Les béquilles ensuite, viennent ajouter la dernière touche. Pour cause d’entorse dois-je souligner. Car je suis très triste quand je vois une personne handicapée dont c’est le seul moyen de déplacement. C’est pour cette raison que je n’au aucune estime pour ceux qui jouissent à la vue d’une jeune femme handicapée ou mutilée. Je trouve cela effroyable !

 

Il est merveilleux de voir une jolie jeune femme en béquilles car elle s’est foulée la cheville ou tordue le pied. Beaucoup d’entre elles se déplacent avec une sorte de souplesse féline toute aussi élégante qu’à l’habitude. La jambe légèrement repliée, le pied déchaussé survolant le sol, les genoux légèrement rapprochés : telle est la démarche la plus sensuelle qui soit.

 

Qu’il s’agisse de nos cannes européennes ou des béquilles d’aisselle qu’affectionne les continents américain et asiatique, mon émotion est la même. Seules les poses sont différentes. En Europe, le charme viendra de la jambe qui se balance doucement suspendue par le creux du genou à la poignée de la canne, le pied déchaussé pointant vers le sol. Ou bien encore de cette attitude charmante qui consiste à s’appesantir sur les poignées, les épaules relevées, les poignées ramenées vers le corps, tandis que le pied déchaussé s’appuie de son bout en exacerbant la cambrure de la voûte, ou repose sur le pied chaussé. Tout cela avec le corps raide et cambré. C’est une autre charme qui se dégage des béquilles d’aisselle, ne serait-ce que par leur proximité avec la poitrine ou la liberté qu’elles donnent aux mains. Aussi, je ne peux pas avoir de préférence, même si je voudrais qu’il y en ait davantage en Europe.

 

Ce charme si particulier, les femmes en sont bien conscientes et celles qui m’ont fait l’honneur de leur amitié, toutes des jeunes femmes équilibrées et bien dans leur peau, n’ont pas manquées de me le faire savoir, m’avouant même que fussent elles douloureuses et handicapantes, elles avaient ressenti comme un étrange plaisir à se montrer ainsi, savourant à la fois l’intérêt qui leur était porté que l’agréable sensation d’une certaine dépendance.

Au final, la féminité et la sensualité qui émane d’une jeune femme à la cheville foulée, capable de demeurer désirable dans ces moments là créent en moi un contraste séduisant. Contraste entre l’immobilité rigide de l’articulation blessée et le dynamisme de la personnalité, contraste entre la fragilité délicieuse de celle dont la cheville est blessée et la façon dont elle vit sereinement cette période en se servant des accessoires de l’entorse comme des outils de séduction.

 

L’opposition entre le pied chaussé et celui qui ne l’est pas, ce « vu-pas vu » délicieux, est un attirant mystère, tout autant que cette sorte de « je veux mais je ne peux », source d’érotisme sophistiqué et intellectualisé comme ce « chaussé-déchaussé », qui renforce l’attirante petite taille du pied féminin, en laissant entrevoir la sensualité de petits doigts fins et délicats.

 

Il n'est qu'à feuilleter les innombrables photos de la toile où les plus jolies jeunes femmes du monde s'adonnent à cette indicible séduction.

 

 

Voilà ce qu’est pour moi l’entorse de la cheville chez une femme. Non une articulation déformée et douloureuse mais un objet de désir terriblement sensuel où seule la douceur à sa place.

 

Enfin, écoutez bien le ton sur lequel elles disent « je me suis foulée la cheville » en regardant leurs jolies extrémités. C’est terriblement émouvant et sensuel à entendre.

 

Si j’ai été très prolixe pour expliquer mon attirance aux femmes qui me liront, je ne veux pas terminer sans leur dire que de nombreux hommes la partage et que pour bien les connaître, il s’agit presqu’exclusivement  que de personnes de qualité à la sexualité délicate et raffinée, respectueuse des femmes. Et non de vulgaires fétichistes aux pensées malsaines.

 

Aux jeunes hommes je dirai que si leurs amies se blessent à la cheville et sont en béquilles, qu’ils soient doux, tendres et prévenants. Ils n’auront pas à le regretter.

 

Et pour terminer, je dirais aux jeunes couples qui me lisent, d’intégrer dans leurs charmants jeux amoureux, quelques heures ou quelques jours pendant lesquels, elle jouera le rôle de la jeune femme au pied blessé et lui son sauveur.

 

Depuis près de trois ans, j’avoue que je n’avais pas le courage de recommencer. Près de 15 000 photos patiemment sélectionnées avaient été effacées d’un clic de souris. Et puis l’envie m’en a repris. A l’aide, il est vrai de plusieurs dizaines d’entre vous et d’une merveilleuse rencontre aussi !

 

Et ce n’est pas un, mais plusieurs blogs que je vais vous offrir. Ou plutôt que « nous » allons vous offrir.

 

Je vous en dirais plus dans un prochain post.

 

En attendant, à bientôt, et merci de votre amitié et de vos contributions.

 

Ucans

 

 

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